Les plaines

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Les pâturages basques, paisibles et rassurants, sont l’œuvre de l’homme. S’il n’intervenait pas, en y faisant paître ses troupeaux, s’il ne débroussaillait pas les lieux par le feu, la forêt reprendrait aussitôt ses droits. Les pâturages seraient aussi colonisés par la fougère aigle, l’Ajonc d’Europe, la bruyère cendrée ou vagabonde et le Genévrier. Pour l’heure, ces milieux ouverts sont constitués de landes humides ou sèches, de pelouses dont l’allure change avec l’altitude ou le climat, et de prairies.

A côté de ces espaces ouverts trônent les forêts. Le Pays Basque en compte 75 000 ha : forêts littorales, forêts des plaines alluviales, forêts mixtes des zones de coteaux ou forêts d’altitude où règne le hêtre.

Privées ou publiques (communales, syndicales), ces forêts abritent de nombreuses espèces végétales et animales (supports de biodiversité). Certaines -n’étant plus vraiment exploitées depuis plus de 50 ans-constituent des zones refuges pour la faune et la flore.

La forêt la plus emblématique du Pays Basque est le massif d’Iraty, considéré comme la plus grande hêtraie d’Europe. On peut aussi s’aventurer dans les forêts d’Haira ou de Sainte Engrâce, dans les massifs forestiers des Arbailles ou d’Holzarte. D’accès très difficile, ces derniers hébergent en secret des espèces rares ou menacées. Ce sont les sites privilégiés de nidification des grands rapaces protégés.

Patrimoine culturel

La transhumance se déroulait traditionnellement à pied et le berger partait avec son troupeau pendant environ 6 mois, sans redescendre sur l’exploitation. Les journées du berger étaient rythmées par la traite à la main, la fabrication du fromage (autrefois réalisée en montagne) jusqu’à la mi-juillet et par le gardiennage des brebis le reste du temps.

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