L'élevage et l'agriculture

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L’agriculture est une activité importante au Pays Basque avec près de 4 500 fermes et plus de 8 500 actifs. Elle connait un fort dynamisme avec un taux d’installation des plus élevé en France et la volonté de miser sur une agriculture de qualité (AOP, labels). L’agriculture est présente sur l’ensemble du territoire basque. La première activité est l’élevage qui occupe plus des 2/3 des fermes. Grâce à la conduite des troupeaux élevés à l’herbe, les pâturages (pelouses de montagne) représentent la majorité du territoire agricole. Le pastoralisme joue ainsi un rôle important dans l’entretien de paysages, des espèces, des milieux et aussi dans le maintien de la biodiversité (faune et flore). Les animaux paissent et fertilisent le terrain. En effet, la présence de déjections sur une parcelle entraîne la présence d’insectes dégradateurs des déjections animales, qui seront à la base de chaînes alimentaires (oiseaux et autres micro mammifères).

D’une manière générale, en Pays Basque, les parties hautes de la montagne sont gérées pour et par le pastoralisme. Cette montagne habitée offre une mosaïque de milieux favorables à la biodiversité. Les prairies sont également maintenues ouvertes par des actions mécaniques comme le débroussaillage ou par l’écobuage. Les landes à fougères et ajoncs sont aussi écobuées pour ouvrir les milieux et permettre le pâturage des troupeaux. Ces milieux sont intéressants comme habitat ou ressource alimentaire pour toute une faune sauvage, des invertébrés au grand gibier en passant par les oiseaux.

Patrimoine culturel

Le patrimoine terrien a toujours été une valeur forte du peuple basque. Pour éviter qu’il ne se morcelle, un seul des enfants héritait : le premier né. Les autres devaient aller se construire une vie sur la Côte oubien traverser l’Atlantique. C’est ainsi que les Basques ont très tôt émigré vers le Nouveau-Monde.

Le saviez-vous ?

Les pratiques pastorales ont évolué. La transformation fromagère se fait désormais dans la vallée, les périodes d’estives sont plus courtes, la fougère n’est plus fauchée pour devenir la litière du bétail et la reproduction est majoritairement réalisée sur l’exploitation. L’abandon de l’entretien par pâturage et par fauche traditionnelle entraine un déséquilibre entre les différentes landes en présence. La déprise agricole entraine aussi une fermeture du milieu.

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